Mar 10 2011

Sothavonesha #1

Il fallait frapper fort. D’entrée. Dire un peu qui on est à la face dédaigneuse de ce monde corrompu. Pour ce premier sothavonesha, et en l’honneur de la journée de la femme même que c’était avant-hier mais tant pis, voici donc une furieuse attaque de choucroute au piment.

Vous ne comprenez pas le concept du sothavonesha ? Lisez prestement cette page.
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Mar 9 2011

SOTHAVONESHA !

Sur mon précédent blog, je tenais « régulièrement » (j’en entends qui pouffent au fond de la salle, c’est pas sympa) une rubrique intitulée « Une musique, un jour », dont le concept, pour les nostalgiques ou ceux qui n’étaient pas nés, est expliqué sur cette page. Concept intéressant (si si, intéressant, merde, arrêtez quoi) mais bon, j’avais envie de changer.

Mais je ne trouvais pas de bonne idée pour me renouveler et continuer de parler de musique. Parler de tout un album est difficile si l’on veut garder le côté accrocheur et rapidement captable par l’auditeur, ce monstre protéiforme, avide et toujours pressé que vous êtes tous. Parler d’un groupe ? Vaste chantier, et puis comment faire ? Entreprendre l’entreprise d’en entrouvrir les entrailles  pour en faire entrevoir une distractive entracte ? D’une porte, par mon entrefilet entrebâillée, faire entendre par cet entonnoir un ton enthousiaste mais en tout timoré que l’entaille produite chez l’entêté que tu es, toi, ne soit ou trop, ou pas tout à fait profonde ? Non, et puis ça demanderait un travail de préparation en totale inadéquation avec ma prose spontanée, instinctive et jamais retravaillée.

Non, donc. Et après avoir tant transpiré sur le concept, je séchais. Avant de replonger ce matin, 6h12, après une nuit écourtée sans raison précise, par l’écoute d’un titre qui ne méritait définitivement pas de rester ainsi dans l’inconnu. L’idée lumineuse a surgit et, bondissant de mon lit, je m’élançais vers la fenêtre pour époumoner ce cri à l’adresse du matin naissant : SOTHAVONESHA !! Oui bon, ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça (il était peut-être 6h13), mais j’avais mon idée.

Sothavonesha conserve l’idée d’intéresser le visiteur de passage comme le lecteur assidu en éveillant sa curiosité en m’attardant sur un titre donné. Mais alors que je dévoilais d’entrée la couleur dans « Une musique, un jour », ici je laisserai planer les mystères. Avec Sothavonesha, je ne vous donnerai pas le titre, pas l’auteur du morceau, pas d’information précise sur qui fait quoi, où et quand.  En lieu et place, un texte, plus ou moins long, qui décrira mes impressions, mes sensations à l’écoute dudit morceau. La forme sera très libre et je me laisse le droit délirer dans des trucs incompréhensibles pour le commun des mortels. Et puis, bien sûr, après, je vous mettrai un lien, une vidéo, un quelque chose avec la chanson, quand même, faut pas pousser bébé dans les barbies. Je ferai un break, un truc genre « show more », enfin bref un quelque chose qui devrait cacher le titre et la musique le temps que vous lisiez mon pavé. Ceci afin de ne réprimer l’irrésistible tentation de baisser les yeux et d’éventer l’affaire avant l’instant T.

Je ferai aussi peut-être de temps à autre des Sothavonesha – Yokel Edition, où la foule de lecteurs avides pourra me proposer un titre que j’écouterai assidûment avant d’en proposer le sothavonesha correspondant. Bien sûr, le proposant s’exposera à mon potentiel désintérêt, voire dégoût, et se verra gratifié d’un sothavonesha quelque peu pimenté. Les risques du métier…

A très vite donc, pour le lancement de ce nouveau concept révolutionnaire !

PS : Ah oui, au fait. Pourquoi Sothavonesha ? Vous me connaissez, je ne cracherai le morceau que sous la torture ou l’abondant graissage de patte. À vous de trouver, les ramollis du bulbe ! Sachez seulement, pour vous mettre sur la voie, que ce nom est directement inspiré des paroles d’une chanson (très connue) d’un duo (lui aussi très connu) de chanteurs d’origine américaine. Le premier qui poste la réponse dans les commentaires gagne un caramel.