NZ 9 : Le verre à moitié vide
Je suis revenu une troisième fois à Auckland. J’avais une bonne raison pour cela, même si au final cette bonne raison s’est un peu évaporée en cours de route. Peu importe, de toute façon mon but n’était que de passer ici une semaine ou deux avant de ricocher vers ailleurs.
Troisième fois que je rentre dans cette auberge de jeunesse : punaise, c’est fou comme j’ai l’impression d’être chez moi. J’ai recroisé des visages familiers, et même si je ne connaissais ni mon nouveau dortoir ni les gens qui s’y trouvaient, je me suis installé, ai posé mon sac comme si de rien n’était, ai tout de suite engagé la discussion avec ces inconnus comme s’ils étaient mes meilleurs potes. J’ai proposé à un couple qui arrivait de les conduire à une autre auberge où j’avais été, parce que celle-là était complète pour la nuit. Comme à la maison, et ceci presque malgré moi ; ça avait quelque chose d’anormal. J’ai eu tout d’un coup l’envie fugace de repartir, tout de suite, sans attendre, ailleurs. Où était-il rendu, ce gars qui débarquait sur la pointe des pieds il y trois mois, avançait à tâtons, dans un univers inconnu ? Hier c’était inquiétant et intéressant, aujourd’hui c’est rassurant, et un peu terne.
Les nouvelles rencontres ont dissipé le léger malaise. J’ai passé de très bons moments avec ces nouveaux camarades de voyage, beaucoup plus en dehors de l’auberge qu’avant. Journée sportive au parc, moi l’handicapé des ballons ronds (et encore plus avec les ovales), parties de tennis (notamment une très comique « partie » à moi contre trois petits Maoris impressionnés par mon service, c’est vous dire s’ils étaient nuls), match de rugby à l’Eden Park (en tant que spectateur hein, faut pas déconner non plus), sorties diverses en ville, balades, soirées… La routine n’a pas eu le temps de se glisser dans les temps morts, et c’était très bien comme ça.
Je suis parti pour un nouveau wwoofing dans la région de Taranaki deux semaines après cette parenthèse aucklandaise. L’endroit à de quoi enthousiasmer les foules : il s’agit d’une brasserie de bière.
Dans les mails échangés avec celle que je prends à ce moment pour la propriétaire des lieux, je pressens quelque chose. Un je ne sais quoi dans la façon de répondre, qui vous fait sentir qu’on vous a lu en diagonale, les questions restées sans réponse, et puis ce paragraphe entier copié/collé avec les règles à suivre à la « brewery ». Je sens que le processus est rôdé, les wwoofers ici c’est comme les bières, par pack de 6 et vite expédiés. Au vu de l’interminable liste de commentaires laudatifs sur leur profil sur le site du wwoof, pourtant, on pourrait s’attendre à un paradis. Il faut dire que dans un pays où il faut hypothéquer un rein pour un pack de 12, la perspective de la bière gratuite à volonté fait briller les yeux du backpacker en manque.
Je n’ai pas de véhicule à moi, j’informe donc que j’arriverai en bus dans le patelin le plus proche, à 4km de chez eux. La réponse était quelque chose comme : « ah, ça serait bien que vous vous informiez auprès de la compagnie de bus pour voir s’ils peuvent vous déposer devant chez nous… sinon appelez sur mon portable quand vous y serez… » Ces points de suspension avaient un peu l’air de me dire « c’est pas que ça me dérangerait, mais juste un petit peu ». Mais j’interprète peut-être trop. Le jour J, je m’informe auprès du chauffeur : je suis le seul à descendre dans ce bled, et comme la brasserie est sur la route (y’a de toute façon pas 50 milliards de routes dans la région), il accepte de me déposer devant. Parfait. J’avais au préalable envoyé quelques textos à la « proprio », restés sans réponse. J’arrive. Personne dans les parages, à l’exception de deux jeunes (qui s’avèrent être aussi des wwoofers) qui s’activent dans le jardin.
On m’indique où je peux trouver du monde. La fameuse proprio est en fait la responsable des fourneaux, la cuisinière en chef qui le week-end s’occupe du côté restauration, la brasserie de la brasserie. Pizzas au menu, elles ont l’air bonnes mais je n’aurai jamais le loisir de les goûter. En revanche, c’est à peine si j’ai le temps de poser mon sac dans un coin que je mets déjà, littéralement, la main à la pâte. Heureusement, un gars qui travaille ici supervise mes débuts de pizzaïolo. Ceci dit, il n’a pas l’air tellement plus expert que moi, mais il peut au moins me dire s’il faut des lardons sur celle-ci et des champignons sur celle-là. La cuisinière va et vient entre la salle et les fourneaux, elle a l’air plutôt débordée, bien qu’il n’y ait pas plus de dix clients. Elle me glisse qu’elle est bien contente que je sois arrivé directement, parce qu’elle a réalisé qu’elle m’avait donné un mauvais numéro de portable, et qu’elle n’aurait pas tellement eu le temps de venir me chercher. Donc, dans l’hypothèse où je n’aurais pas été déposé à l’entrée de la brasserie, j’aurais probablement poireauté quelques heures dans ce petit bled paumé sans trop savoir si je devais attendre quelqu’un, à envoyer des sms et à finalement appeler un inconnu à qui ça devait faire une belle jambe de recevoir mes messages depuis quelques jours. Je devine relativement aisément que ça aurait été un bon moment de rigolade.
Le service se termine, et pas grand monde pour éclairer ma lanterne : est-ce que quelqu’un va finir par me dire, autrement qu’en quelques mots lâchés entre deux portes, comment ça se passe ici ? Au bout d’un moment, le proprio, le vrai, finit par arriver. Je vais me présenter, vu qu’il n’a pas l’air de se soucier de ma présence outre mesure. C’est tout juste s’il décolle le nez de l’ordinateur pour me glisser quelques mots.
Ce sera finalement mon camarade de pizzas, un Tchèque très sympathique, ainsi que les deux autres wwoofers présents, qui m’en apprendront davantage. En fait, personne n’habite véritablement à la brasserie, si ce n’est le proprio dont le domicile est situé quelques dizaines de mètres plus loin. L’endroit est avant tout une entreprise, et si vous vous imaginiez passer du temps avec les proprios comme dans n’importe quel autre endroit de wwoofing, c’est raté. Matin, midi et soir, les wwoofers mangent seuls, font leur popotte et la vaisselle dans un petit coin cuisine assez spartiate, couvert mais à l’extérieur. Faire la cuisine, avec le fabuleux matos à disposition, est d’ailleurs un grand mot. Une plaque chauffante qui ne chauffe pas, un micro-ondes, un mini four… Le plus utile reste une espèce de wok chauffant que l’on peut couvrir, on l’utilise à peu près pour tout. Je ne suis pas un grand cuistot, c’est une chance : ce n’est pas avec les produits du frigo qu’on pourra faire des merveilles. Des pâtes, des nouilles, du pain de mie, des œufs, du jambon et des saucisses premier prix, un truc en pot vaguement jaune pâle qui doit être une sorte de sous-margarine, de légumes verts en pagaille et divers sauces ou trucs ouverts depuis plus ou moins longtemps, voilà en gros, à quelques variations près suivant les arrivages du « marché », ce qui sera la base de notre alimentation. À cela s’ajoute, quand même, de grandes bouteilles en plastique remplies tous les jours à la source de différentes bières produites ici. Le frigo dans lequel sont entreposées ces opulentes victuailles est dans un état de crasse qui laisse presque admiratif.
Les repas se font donc sur la terrasse, qui, sur la grosse semaine que je passerai finalement ici, aura plus souvent été plongée dans le noir qu’éclairée : les interrupteurs sont dans le bâtiment principal, et si personne ne pense à laisser la lumière allumée avant de partir, on laisse la porte de la cuisine ouverte pour bénéficier d’un éclairage minimaliste. Grand luxe.
Les deux autres wwoofers présents, un couple composé d’une Américaine et d’un Canadien, sont arrivés deux jours avant moi, et parlent assez peu. Ils vivent leur vie dans leur coin et semblent assez focalisés sur leur petit monde. Lui, en particulier, est difficile à cerner. Mais quand on apprend à mieux le connaître, ses qualités se révèlent : plutôt égoïste, égocentrique, flemmard et probablement allergique au produit vaisselle.
Quant au logement, on se voit offrir le choix entre une caravane et une petite baraque minimaliste planquée au bout d’un chemin boueux, derrière une plantation d’avocatiers . Les anglophones ayant élu domicile dans la caravane, la cabane me tend les bras. Après toutes ces découvertes réjouissantes, je crains le pire, et pressens déjà une nouvelle cohabitation mes amies les blattes-cafards. Finalement, c’est plutôt une bonne surprise : ce n’est pas tout à fait Versailles, mais c’est plutôt propre, si l’on fait abstraction des araignées au plafond. Et pas de blattes-cafards, ni de souris d’ailleurs. Trois lits, dont deux superposés. Je dors ici avec le Tchèque les premières nuits, il habite ce palace depuis plusieurs mois mais partira quelques jours plus tard emménager dans un bled dans les environs.
Ajoutons enfin à cela que le coin n’a pratiquement aucun réseau de téléphone et pas vraiment d’accès Internet, mais c’est presque un détail anecdotique.
Je mentirais en disant que face à cette accumulation de bonnes nouvelles, l’envie de m’éterniser dans le coin était irrépressible. Mais je devais rester ici une grosse semaine, éventuellement plus s’il y avait de la place et si je le souhaitais. Je me suis dit, bon, une semaine, ce n’est pas la mort, et puis on verra comment se passe le boulot dans les prochains jours, ça sera peut-être intéressant…
Le lendemain de mon arrivée, je croise le proprio, qui me dit deux mots de plus que la veille, et surtout n’informe que je tombe bien, il a un boulot pour moi. Je ne m’attends pas forcément au travail de rêve, hélas, je ne m’attendais pas non plus au job cauchemardesque. Il veut changer l’isolation du grenier de son habitation, virer la laine qui sert d’isolant, nettoyer pour pouvoir ensuite en changer. Il me précise que c’est un « dirty job », je commence un peu à sentir le traquenard. Gants, fringues spéciales « travaux crades » à enfiler par dessus les miennes qui sont pourtant déjà faites pour ça, un masque, quatre sacs poubelle et une lampe : voilà mon attirail complet pour aller affronter le fameux grenier. Je monte l’escabeau, et je dois me hisser à l’intérieur. Tel un spéléologue découvrant les merveilles d’une caverne souterraine, je balaye les environs à l’aide de la lampe (il fait nuit noire à l’intérieur). Point de peintures rupestres aux murs, peut-être parce qu’il n’y a pas de murs : je suis coincé entre le toit du bâtiment et le toit de la pièce juste en dessous. Une hauteur sous plafond fabuleuse qui ne doit pas dépasser un mètre vingt à l’endroit le plus haut. Sous mes pieds, la fameuse laine, segmentée en portions d’un demi mètre carré chacune par des petites poutres qui quadrillent ainsi le sol. Mais ce qui frappe surtout très vite, c’est l’omniprésence de gros grains noirs qui décorent partout cette moquette grisâtre. Grâce à mon expérience en la matière, je puis maintenant me prononcer sans l’ombre d’un doute : non, ce ne sont pas des crottes de souris : c’est bien trop gros. Voyons, qu’est-ce qui pourrait bien laisser ainsi des déjections type souris mais version XL et qui vit dans les greniers ? Bravo, vous êtes très forts. Pour parachever mon malheur, le proprio me précise qu’il ne faut pas que je marche sur les zones où se trouve la laine, c’est un simple faux plafond, je pourrais passer à travers. Je dois poser mes pieds et mes mains uniquement sur les petites poutres.
Résumons : je suis plié en quatre, en équilibre instable sur des poutres en bois d’à peine dix centimètres de large, dans un grenier qui pue, à mettre de la vieille laine couverte de crottes de rats dans des sacs poubelles, dans le noir complet seulement partiellement dévoré par une lampe qui, détail pervers qui aurait été too much dans le plus mauvais des films d’horreurs, clignote ou s’éteint quand je la déplace à cause d’un faux contact. Je dois pas être loin d’être l’homme le plus heureux du monde à ce moment précis.
Grâce à mon esprit aiguisé, je suis également assez vite arrivé à la conclusion que les crottes de rats de tombent pas du ciel et que ceux qui les avaient semées ne devaient pas être à des kilomètres de là. Me voilà donc, explorateur du trou du cul du monde, à éclairer avec ma lampe vacillante les recoins du grenier pour voir un peu s’il n’y aurait pas quelques spécimens dans les parages, et priant très fort pour que mes recherches n’aboutissent pas. À ce moment précis, je me dis quand même que ce wwoofing ressemble à s’y méprendre à du grand foutage de gueule. Car j’ai oublié de préciser que l’on est censé bosser six heures par jours, tous les jours de la semaine, dimanche compris. La bière gratuite ne pèse quand même pas bien lourd dans la balance en comparaison.
Qu’est-ce qui me retient, à ce moment là, de dire non, stop, je me casse, ça sera sans moi ? Pas grand chose, il faut bien l’avouer, si ce n’est l’idée que, malgré tout, jeter l’éponge au bout de deux jours, sans avoir rien vu de la brasserie, et ne pas être foutu de tenir « juste » à cause de ça, quand je sais que dans une semaine je serai à des kilomètres de là, je ne sais pas, c’était un peu lâche, un peu facile. Je devais relever le défi, par une sorte de petite fierté débile. Et puis la situation était tellement ridiculement pénible que ça en devenait presque comique. J’avais à présent plus l’impression d’être un alpiniste évoluant à l’horizontale, cherchant toujours un endroit où poser un pied, une main, tout en plantant mon piolet, pardon, ma lampe, dans un recoin du toit pour éclairer ma prochaine prise. Petit à petit, je débarrassais le sol de sa couverture encrottée. Je faisais progresser mon espace de sécurité, cette zone que je savais « nettoyée » (faut le dire vite) et exempte de rongeur. Je craignais surtout les suspects dômes de laine principalement présents à l’endroit où le toit touchait le sol. Les entrées rondes qui s’ouvraient sur les flans de ces petites collines laissaient peu de place au doute : il s’agissait bien là de maisons de Hobbits nids de rats. C’était toujours un joli moment de suspense au moment d’en démolir un : toc toc, y’a quelqu’un ? Assez vite, j’ai débusqué plusieurs rats morts, et secs, dans un coin. Mais ma pire frayeur a été de découvrir, en éventrant un dôme, une touffe de poils qui elle avait l’air très, trop fraîche. La bête était bien morte, mais a ravivé en moi l’idée que des congénères bien vivants pouvaient vraiment grouiller dans le coin, et ça ne m’enchantait pas plus que ça. Finir ce boulot, le plus vite possible…
Ça m’a pris trois jours, trois putains de jours, soit près de vingt heures passées dans ce foutu trou à rats. Le grenier était presque beau, après ma séance d’aspirateur pour virer ce qui restait de la laine et des crottes (vidage du bac de l’aspirateur toutes les dix minutes, ça aussi, c’était vraiment rigolo). Je n’ai jamais eu le moindre remerciement du proprio, je ne sais d’ailleurs même pas s’il est allé jeter un œil au résultat.
J’ai bien fait de rester, finalement, car une fois ma mission accomplie, le ciel s’est soudain montré plus clément à mon égard. Deux Françaises sont arrivées, et avec elles des boulots un peu plus intéressants à mener dans la brasserie. Il a fallu notamment aider à organiser une fête pour une centaine de personnes, et nous avons été employés à diverses tâches un tantinet plus stimulantes que croupir dans un grenier : monter les tables, aider à la cuisine, faire le service, etc. Sans compter qu’après avoir terminé toutes ces activités, nous avons pu profiter de la fête avec les invités, et c’était plutôt marrant, un bon moyen surtout d’évacuer le ressenti des premiers jours. Personnellement, je suis aussi assez content de pouvoir parler avec des compatriotes, étant donné que les discussions avec les personnes présentes étaient jusqu’alors plus que limitées. Parler un peu français, déconner, faire de belles balades sur la jolie plage située à quelques centaines de mètres de la brasserie. J’ai aussi beaucoup plus échangé avec la petite équipe qui travaille sur place, et force est de constater que tous étaient très sympas et ouverts, à l’exception du proprio que d’ailleurs beaucoup regardent de travers. Le problème, c’est qu’une fois la journée terminée, tout le monde rentre chez soi, et qu’il n’est finalement pas très évident d’avoir un peu de temps pour discuter et partager de bons moments. Et on ne peut pas dire qu’à la nuit tombée, il y avait une quantité faramineuse de choses à faire, mais avoir des gens avec qui discuter et partager était déjà une amélioration incroyable. Manger le soir dans le noir avec nos manteaux sur le dos, mais coiffés, pour mettre un peu de folie dans cette scène morose, des chapeaux à paillettes multicolores récupérés de la fête, c’était un peu la métaphore de mon changement de perception : tout n’était peut-être pas fabuleux mais au moins on pouvait en rigoler.
Du coup, le jour de mon départ, mon opinion sur l’endroit avait beaucoup changé. Certes, il y a beaucoup de choses plus que limites : le temps de travail par semaine, plus élevé que ceux qui travaillent sur place et sont payés pour ça, la cuisine miteuse et le fait de n’avoir pas d’endroit où manger à l’intérieur (nous sommes en hiver, rappelons-le), ou simplement le fait que fondamentalement, on ne vit pas vraiment une expérience de wwoofing, avec des gens qui ne sont que rarement disponibles pour avoir une discussion avec vous. Mais j’y ai passé une fin de semaine très agréable, j’ai goûté et un peu plus que goûté plein de bières intéressantes et l’on m’a expliqué le processus de fabrication (même si je suis parti avant d’avoir eu véritablement l’occasion de le voir en action), j’ai fait différents petits jobs dans la brasserie qui, s’ils n’avaient rien d’extraordinaires, m’ont au moins rapproché de ce pour quoi je venais au départ : travailler dans une brasserie de bière.
A quoi ça tient, finalement, une bonne ou une mauvaise impression ? Quand on débarque comme ça dans ces lieux inconnus, on ne sait jamais trop ce qui nous attend, et on a vite fait de forger une opinion biaisée sur les gens, souvent parce qu’eux aussi vous jaugent, gardent certaines distances, essaient de vous connaître. On bâtit rarement une relation de confiance, de complicité en deux ou trois jours, mais sur un plus long terme, souvent, les violons s’accordent, on se comprend mieux, on s’apprécie mieux, on trouve sa place. Si j’étais parti après l’expérience du grenier, j’aurais sans doute donné une image générale très peu reluisante de l’endroit, mais, tout comme le hasard m’avait donné une mauvaise pioche au départ, d’autres circonstances imprévues ont fait que la donne a changé, et mon impression générale avec.
Malgré tout, n’abusons pas des bonnes choses, partir n’a pas non plus été un terrible déchirement. J’avais un nouveau wwoof dans la région, une expérience une fois encore différente des précédentes, qui allait m’occuper le reste du mois d’août.