Coming back, starting over

Faut bien que ça arrive un jour, rentrer à la maison.

Depuis que je poste des articles, sur ce site comme sur mon ancien, je n’ai jamais eu l’envie de rédiger un bête journal intimo-public de ma vie, un truc où je dirais que j’ai un chat, un chien, un canari. Mais comme durant les trois dernières semaines passées à parcourir l’Europe, il s’est passé des choses un tantinet plus intéressantes que mon anniversaire avec Tata Monique ou l’acquisition d’une nouvelle paire de chaussures, j’estime qu’il y a une chance que cela puisse intéresser du monde. Pas spécialement parce que c’est ma vie, mais plutôt parce que j’ai eu la sensation de vivre quelque chose qui sort de l’ordinaire de la vie de M. Toulemonde, quelque chose qui j’espère pourra motiver d’autres personnes à entreprendre des voyages similaires, les inciter à faire des rencontres imprévues, à aller découvrir des ailleurs inconnus.

C’est à peu près comme ça que tout a commencé : l’an dernier, avec mon frère et une bande de potes, nous sommes allés au Sziget Festival. Le Sziget est l’un des plus gros, si ce n’est le plus gros festival de musique européen. Il a lieu tous les ans sur l’une des îles du Danube, au cœur de Budapest, la capitale hongroise. Après une semaine d’harassantes festivités, nous étions rentrés, absolument conquis, heureux mais lessivés (au sens figuré ; au sens propre, nous étions plutôt sales). La tentation de rééditer cette année l’expérience était forte, mais nous voulions éviter une simple redite (ça commence comme ça et on finit tous les ans au camping des Flots Bleus à jouer aux cartes avec les types de la caravane d’à côté). Ce qui nous avait frustré l’année passée, c’était d’être venu pour le festival, et devoir repartir aussitôt après. Le plan s’est donc dessiné de retourner cette année au festival, mais d’encadrer la semaine que dure le Sziget par un périple à travers l’Europe, en train, pour une durée totale d’environ trois semaines.

Il existe des billets de train spéciaux (dits billets InterRail) qui, pour un tarif assez intéressant (surtout si vous avez moins de 25 ans) permettent de voyager sur la majeure partie du réseau ferroviaire européen à peu près librement. Le billet permettant de prendre le train 10 jours sur une durée de 22 jours au total nous a coûté 249€. Ajouter à cela parfois des suppléments sur les trains à réservation (de 3 à 5€, le max que nous ayons eu était de 10€ sur certains trains à grande vitesse), globalement, c’est très rentable. Méfiez-vous quand même, il y a pas mal de conditions particulières à prendre en compte qui peuvent créer de très mauvaises surprises (si vous avez des questions n’hésitez pas à demander en commentaire et j’y répondrai du mieux que je pourrai). Mais le but ici n’est pas vraiment de raconter le fonctionnement du billet InterRail. Après une préparation un peu bouclée à la va-vite (mais malgré tout relativement sérieuse), le jour du départ s’est profilé à l’horizon.

Contrairement à l’année passée, j’avais décidé de prendre en note dans un carnet le récit au jour le jour de notre épopée (oui, épopée, voyons grand). Dans les prochains jours, je posterai donc régulièrement une partie du récit de notre voyage, agrémenté si possible de photos. Pour lire les légendes des photos il vous suffira de placer votre curseur sur les vignettes. Merci de ne pas utiliser ces photos sans autorisation. Les passages de texte placés entre crochets n’ont pas été écrits dans mon carnet, ce sont des annotations que j’ajoute après coup.

Tout cela ne sera peut-être pas intéressant ; après tout, ça reste un récit de vacances. Je vous laisse juges.

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Catégorie Rail trip 2011