Cinéma cinéma, tchi tcha !

Je le confesse : j’ai une culture cinématographique assez limitée. Jusqu’à récemment, je regardais assez peu de films. Pas par désintérêt, juste parce que c’était comme ça, je faisais d’autres trucs, je passais notamment beaucoup de temps à écouter de la musique, et le ciné c’était quand l’occasion se présentait, quand il n’y avait pas grand chose de mieux à faire, bref, pas souvent. Et puis petit à petit je m’y suis mis, histoire de combler un peu ce gouffre culturel (attention, je ne l’ai pas fait dans ce but, l’élément déclencheur de ce regain d’intérêt pour le cinéma se trouve en fait dans cette lumineuse prise de conscience, un jour : « Tiens, je regarde pas souvent de films, c’est con. Bon, je vais en regarder ») .

Suite à cette révélation divine, depuis un peu plus d’un an, j’essaie de garder une trace des films que je vois en tenant (à peu près) à jour ma page films sur Rate Your Music. J’aime bien ce site, à la base c’était juste un site où les gens pouvaient noter et critiquer des albums de musique (d’où le nom), depuis quelques temps ils incluent les films dans leur base de données. Pratique, fonctionnel, pas vraiment le design dernier cri, un peu merdique parfois dans son fonctionnement, mais l’essentiel du site est clair et complet (et quand ça l’est pas on peut ajouter les infos).
Il me permet de me souvenir des films que j’ai bien aimés, pour les revoir plus tard, les conseiller à d’autres, etc. Et d’éviter de revoir des navets, aussi.

Les films que j’ai vus sont donc normalement visibles sur cette page, classés chronologiquement en ordre décroissant (ceux que j’ai vu dernièrement sont en haut de page, pour le dire autrement). Les notes que j’attribue n’ont pas une  valeur définitive et catégorique, il m’arrive d’ailleurs régulièrement de les modifier suite à un nouveau visionnage d’un film. Ce sont de simples indicatifs, et je peux mettre une même note à un film pour des raisons totalement différentes.

Donc, comme les notes, c’est bien joli, mais ça ne dit pas grand chose, j’ai décidé de tenir ici de temps en temps un petit compte-rendu de mes derniers visionnages cinématographiques, afin de vous donner un avis évidemment totalement objectif, fascinant et avisé sur le septième art.
Comme je ne voulais pas aborder le sujet de la même façon que ce qu’on peut voir partout, en faisant de critiques argumentées, passionnantes et passionnées, je vais faire dans la micro-critique. Soit le « défi » de résumer à chaque fois en une ou deux phrases mon sentiment général sur un film (exercice de concision, ça ne me fera pas de mal). Je m’abstiendrai également de donner des informations sur le film, de le situer dans la carrière du réalisateur, de me lancer dans des comparaisons enflammées avec tel film de 1963, un « classique du genre » que bien évidemment je n’aurai pas vu. Je laisse ça aux cinéphiles accomplis ; je m’en tiendrai à mon avis d’amateur occasionnel.

J’espère que vous ne serez pas trop déçu : j’ai tendance à toujours trouver des trucs positifs dans les films que je vois. Peut-être est-ce simplement parce que j’ai vu tellement peu de choses que du coup je choisis de visionner des films qui ont plutôt de bonnes critiques et sont susceptibles de m’intéresser. Je ne nourris pas en tout cas la passion masochiste pour les films de merde, d’autres en parlent d’ailleurs tellement bien qu’il serait dommage d’empiéter sur leurs plates-bandes. Mais je n’ai pas vraiment d’a priori pour autant, je regarde un peu ce qui me tombe sous les yeux, au hasard des diffusions télé ou des films qu’on me conseille. Qui sait, peut-être qu’un jour béni je vous proposerai une critique de Bienvenue chez les Ch’tis

À très vite donc pour une première fournée.

Au fait, pour ceux qui n’auraient pas compris le titre, il faut avoir connu Canal+ à l’époque de ce jingle de lancement mythique :

Une dernière chose : j’aime bien essayer de faire attention aux principes de capitalisations des titres, mais vu la complexité du système français, il est possible que parfois, je me goure. Pardonnez, je vous prie, ces hypothétiques crimes futurs de lèse-majuscule. Et si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à me corriger.